+8% sur les fruits et +15% sur les légumes en moyenne : c’est deux fois plus que l’inflation, déjà très forte ces derniers mois. L’augmentation est due à l’augmentation des charges pour les producteurs et transformateurs – essence, électricité, main d’œuvre… Des charges que l’on retrouve atténuées dans les commerces de proximité.
« Le prix du cageot a augmenté, celui de l’engrais a doublé, l’essence on en parle même pas… » témoigne un producteur, c’est très clair : les charges se multiplient et sont répercutées sur les consommateurs. « En terme de vente, je fais 15% de plus que l’année dernière, et pourtant à la fin j’ai moins d’argent ! Tout est absorbé par les charges, c’est énorme. »
Limiter les charges avec le commerce de proximité
Pour pallier ces augmentations, certains producteurs se sont tournés il y a quelques années vers le commerce de proximité. En parallèle des ventes en supermarchés, ils travaillent avec des commerces de proximité : « Comme ça pas besoin d’emballages supplémentaires, et puis c’est à côté, donc c’est aussi moins de transport et de frais d’essence« . Un fonctionnement qui satisfait également les clients, à la recherche de produits frais et locaux : « Puisque les prix augmentent partout, autant valoriser les petits producteurs, plutôt que les grandes surfaces » explique un commerçant. « Comme ça on a des produits frais, de saison, mûrs. Et on soutient la production locale ! »