Dans le contexte sanitaire actuel et au regard de la reprise d’activité pour un grand nombre d’entreprises, les pouvoirs publics ont décidé de progressivement réduire le soutien de l’activité partielle, à compter du 1er juin dernier.
En pratique, le calendrier d’application de cette dégressivité est différent selon le secteur d’activité auquel appartient l’entreprise et sa situation financière.
L’indemnisation de droit commun des entreprises a été réduite à partir du 1er juin à 52% (contre 60% en mai) puis 36% à partir du 1er juillet.
Pour les salariés, la baisse d’indemnisation n’interviendra qu’au 1er juillet passant de 70% à 60%.
Les entreprises des secteurs dits protégés et connexes ne rentreront dans le régime de base qu’à partir du 1er septembre prochain.
Pour les entreprises les plus durement touchées par la crise (critères d’appréciation définis par les pouvoirs publics), elles continueront quant à elles à bénéficier d’un régime spécial jusqu’au 31 octobre, leur garantissant un « reste à charge » nul.