Dans le projet de loi de finances 2018, le crédit d’impôt pour l’agriculture biologique sera prolongé de 3 ans, soit jusqu’en 2020. Il bénéficie aux entreprises agricoles dont 40% au moins des recettes proviennent d’activités agricoles relevant du mode de production biologique.
Cette mesure favorise le développement de la filière avec une demande croissante des consommateurs alors que la PAC prévoit d’arrêter des aides au maintien de l’agriculture biologique fin 2017. L’amendement augmente donc le crédit d’impôt de 2 500 euros à 3 500 euros pour les années 2018 à 2020. Les entreprises bénéficiant d’une aide à la conversion ou au maintien de l’agriculture biologique conserveront la possibilité de la cumuler avec le crédit d’impôt, sous réserve que le cumul n’excède pas 4 000 euros.
Depuis plusieurs années, la France bénéficie en effet d’une bonne dynamique de conversion à ce mode de production. En 2016, les surfaces bio françaises ont progressé de 17% par rapport à 2015, atteignant 1,5 million d’hectares cultivés. Et les premières données de 2017 confirment le mouvement. Le pays a ainsi dépassé la barre des 5% de la surface agricole utile (SAU) cultivés en bio.