Les agriculteurs sont plus connectés que les autres professionnels français

Les agriculteurs sont plus connectés que les autres professionnels français

Les différentes enquêtes sont formelles : les agriculteurs sont des internautes avertis. Ils sont même souvent en avance sur leur temps pour l’utilisation professionnelle d’internet.

Quelques chiffres :

  • Plus de ¾ des agriculteurs ont une connexion internet. C’est supérieur à la moyenne nationale des ménages en France. L’écart est encore plus important chez les plus de 50 ans.
  • Plus de 90% des agriculteurs connectés à internet l’utilise au moins une fois par jour pour leur métier, et cependant plus de 15 minutes. Comparativement aux autres petites entreprises (moins de 10 salariés), les agriculteurs sont des utilisateurs professionnels plus pointus et plus assidus.
  • Près de 60% des agriculteurs connectés sont inscrits sur au moins un réseau social, Facebook en tête. 25% utilisent ces réseaux ainsi que les forums pour échanger avec leurs collègues. L’e-mail reste pour autant le support d’échange préféré des agriculteurs connectés.

Les agrinautes ont des usages du web différents :

Pour 30% d’entre eux, le papier reste prioritaire.

  • Ils ont un PC mais pas de smartphone
  • Ils ont un agenda papier, ne consultent pratiquement pas leurs comptes à la coopérative, au négoce et peu leurs banques.
  • Ils consultent rarement la météo locale, sont abonnés à 3 newsletters agricoles et redirigent les autres dans leurs Spams.
  • Ils regardent de temps en temps Facebook et « copains d’avant », ont essayé de faire quelques achats pour l’exploitation sur internet
  • Ils regardent les prévisions météo sur France3 et ne consultent pas leurs mails tous les jours.

Pour 40% d’entre eux, vie et organisation personnelle sont à la fois digitales et papier.

  • Ils ont un pc, mais pas forcément de smartphone
  • Ils utilisent un agenda papier, le courrier postal, les mails et parfois des textos pour échanger avec leurs collègues agriculteurs.
  • Ils passent 15 minutes environ par jour sur internet, ne consultent pas leur compte à la coopérative ou au négoce et assez peu leur banque.
  • Ils regardent la météo locale sur le web un jour sur deux, sont abonnés à 2 newsletters agricoles, ont essayé de faire un ou deux achats sur internet pour l’exploitation, ne regardent pratiquement pas les réseaux sociaux.
  • Ils désactivent souvent les notifications et préfèrent se connecter par eux même pour les rares ayant un smartphone.

20% d’entre eux sont des agrinautes informés et compétents.

  • Ils utilisent le digital quand il y a un gain fonctionnel avéré.
  • Ils possèdent un ordinateur portable et un Smartphone avec 4 applications agricoles utiles
  • Ils attendent avec impatience le haut débit dans leur commune
    Sans avoir complètement délaissé le papier, ils utilisent un agenda électronique
  • Ils utilisent les mails, les textos et parfois les forums pour échanger avec leurs collègues agriculteurs.
  • Ils aimeraient bien partager leurs données, se comparer comme le font les agriculteurs américains du réseau FBN (Farm, Business Network)
  • Ils passent 30 minutes par jour en moyenne sur internet, y recherchent leurs informations, consultent régulièrement leur compte coopérative
  • Ils suivent un certain nombre de profils Facebook, notamment depuis leur smartphone, sont abonnés à 4 newsletters agricoles, achètent sur internet et trouvent l’offre de produits et services agricoles insuffisante.

10% ont une vie et une organisation personnelle « digitalisée ».

  • Ils ont une tablette et un Iphone (avec une dizaine d’applications agricoles),
  • Ils n’aiment pas travailler sur les parcelles de l’exploitation qui ne sont pas couvertes par la 3G,
  • Ils suivent leurs ventes à terme au volant de leur tracteur équipé d’une barre de guidage
  • Ils n’utilisent quasiment que leur agenda électronique
  • Ils recherchent leurs informations sur le net. S’ils ne trouvent pas… ils demandent sur les forums
  • Ils ont un compte facebook avec 200 « amis » et regardent à l’occasion les pages agricoles
  • Ils partagent leurs passions dans les forums, ils sont force de recommandations
  • Ils sont abonnés à 5 newsletters agricoles, ils achètent sur internet et trouvent l’offre de produits et services agricoles insuffisante.
  • Ils lisent un quotidien gratuit le matin et le soir « la France agricole Aujourd’hui »
  • Ils utilisent skype et whatsapp, ils avaient un compte meetic…

Sources: Insee, ADquation, Agrisurfeurs, Agreste, NTIC Agri conseil, Vivea, Agrinaut