Maladies psychologiques liées au travail

Maladies psychologiques liées au travail

De plus en plus de salariés sont confrontés au stress au travail.
Si le stress s’installe dans la durée, dans tous les cas, notre capacité à réagir s’altère, notre organisme s’épuise et apparaissent diverses conséquences pathologiques.
En tant qu’employeur, vous êtes souvent démuni face à ces comportements.
Comment appréhender ce phénomène ?
Il peut prendre plusieurs formes : quels sont vos devoirs face à ces nouvelles maladies ?

Ces divers symptômes apparaissent en quelques semaines :

  • symptômes physiques : douleurs, troubles du sommeil…
  • symptômes émotionnels : sensibilité et nervosité accrues, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être…
  • symptômes intellectuels : perturbation de la concentration entraînant des erreurs et des oublis, difficultés à prendre des initiatives ou des décisions…

Le stress permanent a des effets destructeurs et pathogènes sur les individus qui y sont soumis, mais les troubles comportementaux qui en résultent rejaillissent également sur toute la structure entrepreneuriale :

  • chute du rendement et de la qualité pour un ouvrier,
  • perte de clientèle pour un agent commercial,
  • perte d’autorité pour un chef de service,
  • avec, de surcroît, un turn-over de la main d’œuvre et un taux d’absentéisme élevés.Le Code du travail fait obligation aux employeurs d’évaluer les risques professionnels, et d’y remédier : cela concerne aussi les risques psychosociaux.
    De plus, la loi sur le dialogue social du 17 août 2015 a inscrit les pathologies psychiques, comme le « burn-out », dans la législation sur les maladies professionnelles.
Notre conseil :

A votre niveau, vous êtes responsable de la sécurité du salarié au travail.

Dans un premier temps, vous devez mettre à jour votre document unique d’évaluation des risques professionnels qui doit répertorier l’ensemble des risques professionnels (dont les risques psychosociaux) auxquels sont exposés les agents, afin d’organiser la prévention.

Dans un second temps, si vous êtes confrontés à un tel événement, prenez conseil auprès de la médecine du travail, de la MSA ou de la CPAM, de l’ANACT, de la Direction générale du travail qui sont autant d’acteurs susceptibles de vous accompagner.